ST-ART explore les liens entre cinéma et Photographie
Vidéaste invité : Tim White-Sobieski
Sur une invitation de Patricia Houg, directrice artistique de ST-ART, l’artiste contemporain Tim White-Sobieski présentera au sein de la foire, son film : “Waiting for the God”.
Le projet, qui rend hommage à l’oeuvre En attendant Go-dot de Samuel Beckett, comprend une installation vidéo synchronisée à 4 canaux avec trame sonore et musique de Henry Purcell et Giovanni Battista Pergolesi.
L’intrigue de la pièce implique deux personnages qui attendent quelqu’un qui ne vient jamais. Waiting for Godot est une pièce absurde qui explore les thèmes de la philosophie existentialiste. Le vide et le caractère aléatoire de l’intrigue amènent le public à se demander si quelque chose va se produire et s’il y a un sens quelconque dans la pièce – ou dans la vie.
Le film Waiting for the God transcende les frontières géo- graphiques et ethniques et est de nature cosmopolite. Elle interpelle les cœurs et les esprits de tous parce qu’elle soulève les questions fondamentales de l’esprit humain : Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? D’où venons-nous ? Waiting for the God a une qualité cinématographique unique, combinant les traditions de mise en scène théâtrale avec une cinématographie méticuleuse et une attention à chaque détail dans l’éclairage, la composition et la navigation d’une caméra à travers l’histoire.
Le film a été tourné dans une vieille ville italienne complètement abandonnée par ses citoyens il y a de nombreuses années. C’est l’un des endroits les plus étonnants de la planète et est sous la supervision de l’UNESCO. Le regard du film présente un équilibre unique de paysages fantasmagoriques et une sublime pièce de quatre acteurs principaux dont la présence et le jeu fusionnent avec le paysage.
Installation : La Belle captive
Sur une proposition de Ryo Tomo, le couple d’artistes strasbourgeois Dool présentera son installation « La Belle captive ».
Conçue et réalisée par Dool (Diane Ottawa et Olivier Lelong), l’installation « La belle captive » s’inspire de l’œuvre de Magritte et du film d’Alain Robbe-Grillet. Il s’agit ici d’une installation à média mixtes, principalement composé de photographies numériques et de vidéo. La belle captive chez Magritte représente une mise en abîme dans laquelle il est possible de plonger, et nous donne à penser les liens qui existent entre différents niveaux de représentations dans la peinture, le roman, le cinéma et la photographie.
Une oeuvre monumentale pour la Nef
Terforation Angela Glajcar
Présentée par Stream Art Gallerye
La participation de Stream Art Gallery au salon ST-ART prendra différentes formes : outre un stand d’exposition de 35m2, la galerie exposera son artiste Angela Glajcar dans la Nef du Parc des Expositions. Cette oeuvre monumentale accueillera ainsi les visiteurs à leur arrivée.
Angela Glajcar est une artiste contemporaine allemande dont le matériau de prédilection est le papier ; d’un mille feuille explosé, elle découpe, déchire, arrache, pour former des excavations inspirées des glaciers, des gouffres, de vortex imaginaires…
« Pour l’avoir domestiqué dès l’enfance, chacun de nous croit parfaitement le connaître. Trêve de certitudes, le papier d’Angela Glajcar s’affranchit de sa vocation de support pour mieux nous échapper. Entre brutalisme et déchirure, tantôt tableau, tantôt sculpture, les volumes d’Angela sont tout sauf dociles.
Le papier éclate entre support et matière, lune et lumière. Profondeur et relief se confondent dans des cratères éclatés où l’écorché est souverain. Entre sérénité et révolte, la déchirure devient reine, l’irrégularité se fait perfection. Le hasard nous toise en grand maître. »
Fabrice Vignand, directeur et curateur de Stream Art Gallery
Une performance au coeur de la foire
Une performance de Simon Berger Jeudi 24 novembre à 19h Stand C06
Présentée par la Galerie Mazel
Pour ST-ART, l’artiste Simon Berger et la galerie Mazel présenteront une performance au cours de laquelle l’artiste réalisera une oeuvre de 150 x 150 cm sur du verre. Cette oeuvre sera ensuite présentée jusqu’à la fin du salon sur le stand de la galerie.
Briser du verre est généralement considéré comme une mauvaise action, plus souvent comme un acte de vandalisme. Mais que diriez-vous si cette destruction pouvait en fait se révéler d’une beauté éclatante ? Cet artiste suisse nous montre comment nous pouvons briser le verre et trouver de nouvelles façons de percevoir des matériaux du quotidien.
Après trois ans de recherche et de tentatives, Simon Berger a découvert le moyen de f issurer le verre sans le briser, transformant ainsi des vitres ordinaires de ce matériau fragile en de remarquables portraits.
Plus qu’un simple exploit, son travail révèle que lorsque nous apprenons à regarder un objet de manière créative, et à voir plus que ce qui apparaît devant nous, il n’y a pas de limite aux surprises que nous pouvons découvrir.
Hommage à Jean Greset
Jean, l’art brut et l’art singulier
Jean Greset, un fidèle acteur de ST-ART nous a quitté au mois d’avril 2022.
Sur une initiative de la Direction du salon et de son comité de sélection, porté par GeorgesMichel Kahn et Rémy Bucciali, un hommage lui sera rendu sur la foire.
En près de trente-cinq ans, son activité de galeriste a permis d’imposer aux regards de la province un bon nombre d’artistes autour du fil directeur de l’abstraction géométrique.
Le repérage dans cette mouvance de la géométrisation de l’espace pictural qu’elle prenne le nom d’abstraction, d’art concret, d’art construit ou d’art géométrique, constitue la dimension première de son activité. C’était une référence majeure sur le territoire français en la matière.
Mais ce regard de référence s’accompagnait d’une marotte particulière, l’art brut et l’art singulier, ces oeuvres que nous vous présentons aujourd’hui en guise d’hommage.
Collectionneur infatigable Jean avait réuni avec l’aide de son épouse Françoise plus de 350 œuvres de ce courant. Certains artistes de sa collection ont été adoubés par Jean Dubuffet, d’autres, plus indépendants et parfois inclassables, relèvent de l’art singulier ou de l’ « outsider art ».
En 2015, il découvre l’œuvre d’une artiste inconnue, Bernadette Touilleux, dont il fait la première exposition dans sa galerie et quelques pièces seront acquises par le Musée de l’Art Brut de Lausanne pour leur collection permanente. Ces œuvres furent présentées par ce prestigieux musée en 2018.
Jean s’inscrit alors dans les modes d’approches contemporains des expressions que l’on nommait celles de la folie et qui deviennent celles de la puissance créatrice.
Ceux sont elles que nous avons le plaisir de vous montrer en matière d’hommage à notre ami et regretté Jean Greset.
d’après des textes de Louis Ucciani
ST-ART, une foire tremplin
ST-ART, ancré dans sa volonté de promouvoir les artistes émergents et les galeries qui les représentent, poursuit et développe sa mission de foire tremplin.
Le secteur First Call donne la possibilité aux jeunes galeristes de participer à une foire d’art contemporain, dans des conditions pensées pour les jeunes structures. Les galeries du Secteur First call sont invitées à présenter de jeunes artistes encore jamais montrés ; l’occasion pour le public de découvrir de nouveaux talents et d’être au plus près de la création contemporaine. Ces stands bénéficient d’une communication dédiée.
Pour l’édition 2022, ST-ART donne également l’opportunité aux galeries exposantes de découvrir un programme de la ville de Strasbourg favorisant la mobilité des artistes qu’ils soient jeunes diplômés ou plus confirmés. Il s’agit des Résidences croisées.
Plusieurs villes sont associées à Strasbourg dans ce cadre : Stuttgart, Gdansk et Dresde.
Dans le cadre du 60e anniversaire du jumelage des villes de Strasbourg et de Stuttgart, l’espace de la ville de Strasbourg fait le focus sur la résidence Strasbourg – Stuttgart, développée en partenariat avec la HEAR, à Strasbourg, et le GEDOK, à Stuttgart. Six artistes français.e.s et allemandes, lauréat.e.s de ce programme pour la période de 2018 à 2021, présenteront les projets réalisés dans ce cadre.
ST-ART entame également pour cette édition 2022, une collaboration inédite avec l’École Camondo qui présentera les travaux issus d’un Workshop d’étudiants.
Résidences croisées 2018-2021 Strasbourg – Stuttgart
En 2022, dans l’espace de la foire européenne d’art contemporain, la ville de Strasbourg présente le travail de six artistes accueillis dans le cadre du programme des Résidences croisées Strasbourg-Stuttgart. Les un.e.s ont quitté Strasbourg pour aller à Stuttgart, les autres venant de Stuttgart ont été accueilli.e.s à Strasbourg, pour une durée de trois mois.
Les artistes présenté.e.s sur le stand de la ville de Strasbourg, lauréats des dernières résidences réalisées sont :
Strasbourg > Stuttgart : Clara Cornu, Emilie Picard, Léonie Risjeterre
Stuttgart > Strasbourg : Lenka Kühnertová, Caro Krebietke, Martina Geiger-Gerlach
Ce programme est porté et animé à Strasbourg par la Direction des Relations européennes et internationales en association avec la Direction de la Culture de la ville de Strasbourg ainsi que par la Haute Ecole des Arts du Rhin (HEAR) pour cette résidence. À Stuttgart, c’est le Kulturamt, Service culturel de la ville de Stuttgart qui met en œuvre l’accueil des artistes français en partenariat avec la GEDOK (Gemeinschaft Deutscher und Oesterreichischer Künstlerinnenvereine aller Kunstgattungen).
Nous vous invitons à les découvrir à travers les œuvres produites au cours de cette résidence ou réalisées dans la suite immédiate du séjour.
Le projet s’inscrit dans le cadre du 60e anniversaire de jumelage des villes de Strasbourg et de Stuttgart.
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Qu’est-ce qu’une résidence d’artiste ?
Le terme définit à la fois un cadre d’accueil et une expérience artistique et humaine. Il couvre des situations et des réalités très différentes, en fonction des contextes et des ressources mobilisées pour l’accueil temporaire des artistes.
Néanmoins, et pour prendre l’exemple des Résidences croisées, programme créé par la ville de Strasbourg il y a une vingtaine d’années, il s’agit de permettre à un.e artiste, pour une durée limitée, de résider et travailler dans la ville d’accueil grâce à l’allocation de moyens financiers, matériels et humains (honoraires, appartement, atelier, réseau d’acteurs). L’artiste a la possibilité de mener des recherches et d’aller à la rencontre des professionnels du monde de l’art et de la culture plus largement, et peut être de nouer des liens personnels et professionnels plus poussés voire déterminants pour la suite de sa carrière.
Ainsi l’artiste a l’opportunité de :
- Réfléchir à son travail habituel, mais à distance, se fixer comme objectif de travailler sur un projet particulier, exceptionnel ou encore poursuivre sa pratique habituelle dans un cadre différent,
- Présenter cette démarche, la confronter à des professionnels et au public, dans des formats simples, pas nécessairement des expositions,
- Sortir de son quotidien, de ses habitudes, changer de langue, etc.
Actuellement, la ville de Strasbourg propose trois résidences à l’étranger avec les villes de Stuttgart (Allemagne), Dresde (Allemagne) et Gdansk (Pologne). Un appel à candidature est lancé chaque année. La sélection est opérée par un jury réunissant les partenaires.
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École Camondo Workshop
En coproduction avec LEZARD GRAPHIQUE, imprimeur-sérigraphe reconnu pour la qualité de ses productions et son savoir-faire, notamment pour l’impression d’art et la sérigraphie, et IMKI, agence spécialisée aux IA génératives au service des industries culturelles et créatives, un espace d’exposition mettra en scène les travaux issus d’un Workshop d’étudiants de l’école Camondo.
Ce Workshop, dirigé par Étienne Mineur, a pour but de découvrir, d’utiliser et de questionner les nouvelles possibilités liées aux « intelligences » artificielles dans le domaine du design, de l’architecture et du graphisme. Une évolution radicale se déroule actuellement dans le domaine de l’image et du texte, et donc par ricochet dans les domaines du design et de l’architecture, avec la diffusion massive et rapide d’outils de création graphique et textuelle utilisant les réseaux neuronaux de deep learning.
Hors les Murs
Strasbourg Art Photography et ST-ART 2022 lancent une coopération originale pour l’édition 2022.
Cette collaboration marque pour ST-ART, la première ouverture d’un espace professionnel dédié aux galeristes spécialisés en photographie contemporaine et moderne.
Le fil conducteur de cette innovation sera le lien qui existe entre le cinéma et la photographie. Nombre d’œuvres cinématographiques font en effet appel au 8 ième art, et ceci dans de remarquables affinités.
Cet ensemble novateur pensé par Patricia Houg, directrice artistique de ST-ART et avec l’aimable participation de monsieur Ryo Tomo, directeur de Strasbourg Art Photography, s’associera pour la réalisation de l’exposition « Synopsis » visible à ST-ART
La création inédite de cette synergie représente une nouvelle occasion pour Strasbourg Art Photography (appelé aussi le mois de la photographie), de mettre en place un parcours dans la ville au travers de multiples lieux d’expositions, formule qui a fait le succès du festival ces dernières années, et des événements dans l’événement (livres photos,conférences, projections, concours de la jeune photographie…). L’esprit du festival est d’amener un public large vers la photographie dans une volonté de démocratisation et montrer que la photographie n’est pas seulement un « clic-clac » mais bien une démarche artistique et réflexive.
Le mois de la photographie « Strasbourg Art Photography » se tiendra pour la première fois en synergie avec ST-ART pendant tout le mois de novembre 2022.
ST-ART assure ainsi une nouvelle fois son implication dans le développement culturel de son territoire et se veut promoteur et pédagogue de la scène artistique contemporaine.